Blue Monday : Mythe ou Réalité ? Quand le moral influence notre alimentation.
Chaque année, le troisième lundi de janvier est désigné comme le "Blue Monday", supposé être le jour le plus déprimant de l'année. Bien que cette théorie soit largement considérée comme un mythe pseudo-scientifique créé à des fins publicitaires, elle soulève une question légitime : comment notre
Le Blue Monday : un concept marketing
D'abord, remettons les pendules à l'heure : le Blue Monday n'a aucun fondement scientifique. Il repose sur une formule simpliste mêlant des facteurs comme la météo, les dettes de Noël, et le manque de motivation en janvier. Ce concept a été popularisé par une agence de voyage en 2005 pour inciter les gens à réserver des vacances.
Cependant, l'idée que l'humeur peut être plus basse en hiver n'est pas totalement farfelue. Le manque de lumière et les journées courtes peuvent affecter notre moral, voire entraîner un trouble affectif saisonnier (TAS). Dans ce contexte, les comportements alimentaires peuvent changer, parfois sans que nous nous en
L'humeur et l'alimentation : un lien évident
Notre état émotionnel influence directement notre alimentation. En période de stress ou de fatigue mentale, nous avons tendance à rechercher des aliments réconfortants, souvent riches en sucre, en gras ou en sel. Ces aliments, bien que agréables à court terme, peuvent accentuer les variations d'humeur et contribuer à une spirale négative.
Stress et envies de sucre : Lorsque nous sommes stressés, notre corps libère du cortisol, une hormone qui augmente l'appétit, notamment pour des aliments sucrés. Ces sucres rapides boostent temporairement l'énergie, mais leur effet s'estompe vite, ce qui peut entraîner une sensation de fatigue ou d'irritabilité.
Manque de motivation et grignotage : Une baisse de moral peut également réduire notre motivation à préparer des repas équilibrés, nous poussant à opter
pour des plats prêts ou à grignoter des snacks peu nutritifs.
Comment gérer son alimentation en période de blues ?
Plutôt que de céder à la tentation des aliments réconfortants, il est possible d'adopter des stratégies simples pour mieux nourrir son corps et son esprit :
Miser sur les aliments riches en magnésium : Le chocolat noir, les noix, les graines et les légumineuses sont connus pour réduire le stress et améliorer l'humeur.
Favoriser les oméga-3 : Présents dans les poissons gras, les noix et les graines de lin, ils contribuent à la santé du cerveau et contribuent à réguler l'humeur.
Augmenter les apports en vitamine D : En hiver, le manque de lumière peut entraîner une carence en vitamine D. On la trouve dans certains poissons, les œufs et les produits enrichis.
Adopter une alimentation équilibrée : Les fruits, les légumes et les céréales complètes apportent des nutriments qui soutiennent à la fois le corps et l'esprit.
Bouger pour se sentir mieux : Une activité physique, même modérée, stimule la production d'endorphines, les hormones du bonheur. Faire une balade après un repas peut aussi aider à réguler les fringales émotionnelles.
Conclusion
Le Blue Monday est peut-être un concept marketing, mais il reflète un phénomène bien réel : notre humeur et notre alimentation sont étroitement liées. En prenant conscience de ce lien, il est possible de transformer une journée morose en une opportunité de prendre soin de soi, tant mentalement que physiquement.
Alors, ce lundi (et tous les autres), pourquoi ne pas cuisiner un plat coloré et nutritif qui ravira à la fois votre moral et vos papilles ?
Amandine MUSSEAU - Diététicienne Nutritionniste - ©
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Cet article a été rédigé avec l’aide de ChatGPT, une IA spécialisée dans la rédaction et l’accompagnement.
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